Cependant, la fin du 19ème siècle voit la rude concurrence des vins français arrivés à Genève et en Suisse grâce au chemin de fer. Le phylloxéra achèvera d'un dernier coup de boutoir l'agonie provisoire du vignoble genevois.
Depuis lors, l'acharnement et l'amour des traditions terriennes ont patiemment fait renaître, puis se développer en superficie et en qualité, le vignoble genevois. Il est aujourd'hui le troisième de Suisse par sa superficie. Il produit annuellement 11 millions de litres.
Rigueur des exigences de qualité et de poésie sensuelle sont le plus noblement conjuguées. Plus aucune réussite ne tient aujourd'hui du hasard. Les vignerons et viticulteurs genevois, héritiers d'une tradition bi-millénaire, ont su adapter leur production à leurs propres exigences et, surtout, à celles d'un consommateur attentif, curieux et raffiné.
Le fruit de cette recherche qui tend vers une certaine perfection rivalise aujourd'hui avec les plus grands. Noble récompense qu'ils se voudraient de goûter en solitaires.
La réussite se partage... Santé !